23 janvier. L'avenue Dessalines, l'une des rues les plus commerçantes de la capitale, est ravagée. Le quartier du bas de la ville, près de la mer, est celui qui a été le plus durement touché.
Les premiers jours les haïtiens portent des masques pour se protéger de l'odeur des cadavres restés ensevelis, de la poussière ou de la peur d'attraper une maladie
21 janvier. Une marchande de rue sur l'avenue Dessalines. Durant les premiers jours, il était difficile pour les habitants de trouver de l'eau potable et de quoi se nourrir
21 janvier. L'hôpital Général est envahi de malades et blessés qui continuent d'arriver. Les patients sont installés à même la cour de l'Hôpital. Ici pas d'électricité, ni d'eau pour les opérations et les amputations se font sans anesthésiants. Un enfant hurle de douleur sous les yeux impuissants de sa grand-mère
Faute de places, les patients sont installés dans la cour de l'hôpital
Une femme et son fils devant l'entrée de l'hôpital Général
18 janvier. La morgue de l'hôpital est débordée par l'afflût massif des corps retrouvés dans les gravas
19 janvier. Intervention des pompiers sur un bâtiment en feu
17 janvier. Les premières semaines, les habitants de la capitale vivaient dehors, de peur des répliques
19 janvier. La cathédrale de Port-au-Prince, symbole de la capitale, entièrement détruite. L'Archevêque sera retrouvé dans les décombres plusieurs jours après
Un enfant s'est risqué sous les décombres d'un immeuble effondré afin de récupérer toutes sortes d'objets dont il pourra soutirer un peu d'argent
20 janvier. Des pillages ont lieu sur les toits des réserves des magasins détruits. Malgré la médiatisation des ces actes violents, ces faits ont été minoritaires dans la ville
Un enfant récupère ce qu'il peut
22 janvier. Alors que les décombres comment à être déblayés, des haïtiens cherchent à récupérer des objets dans les décombres
19 janvier. Intervention des secouristes français de l'ONG Secouristes Sans Frontières, dans un immeuble effondré, suspecté de renfermer encore des personnes
Les opérations d'extraction de personnes bloquées dans les décombres peuvent parfois prendre plusieurs heures
21 janvier. Une famille avec ce qu'il leur reste comme affaires personnelles
17 janvier. Une famille endormie sur le trottoir de leur maison. Durant les nuits qui suivirent le séisme , la plupart des habitants de la capitale préférèrent dormir sur le trottoir de peur qu'une réplique n'effondre les restes de leur maison
9 mars. Sur le mur gardant la garnison de l'armée américaine installée depuis le séisme, un dessin du graffeur Jerry
20 mars. Des travailleurs haitiens sont employés par le propriétaire d'une banque et d'un transfert de fond afin de déblayer les décombres du bâtiment
13 mars. Des volontaires évacuent les gravas du rez-de-chaussée de la Maternité, complètement écroulée
5 mars. Hélicoptère de l'ONU stationné à proximité d'un camp de déplacés de Léogâne
4 mars. Distribution de kit de cuisine et de matelas à Gressier, par Caritas, organisé au Centre de l'organisation haïtienne Iteca
5 mars. Camp de déplacés géré par de jeunes haitiens dans la ville de Carrefour, 2 mois après le séisme
Des enfants dans le camp de Carrefour
7 mars. Construction du camp de Corail, dans les collines, à une quinzaine de kilomètres au nord de Port-au-Prince. Ce terrain a été donné aux habitants ayant perdu leur logement dans la capitale
1er mars. Camp de déplacés sur le Champ-de-Mars
24 mars. Un homme lave ses vêtements sur l'avenue Dessalines, une ancienne artère commerciale et anciennement animée de la capitale
Les déchets de la journée entassés dans les rues sont brûlés régulièrement , faute de système d'évacuation des poubelles
20 mars. Orphelinat dans Port-au-Prince. L'adoption en Haïti par des pays étrangers était déjà important. Le séisme a fait bloquer toutes possibilités de finir les adoptions en cours. Les orphelinats, nombreux dans le pays, ont durement souffert du manque
7 mars. Distribution alimentaire organisée par différentes ONG et sous surveillance de l'armée américaine. L'arrivée de l'armée US a été très critiquée. Bloquant durant les deux premiers jours l'aéroport - afin de pouvoir débarquer ses milliers de soldats - la raison de sa présence en force sur l'île ne semblait pas pertinente