Arrivée de marcheurs à la gare de Saint-Jean-Pied-de-Port, ville de départ du "camino francès", à la frontière espagnole, au pied des Pyrénées.
De nombreuses chambres sont louées toute l'année à Saint Jean-Pied-de-Port. Ce village est devenu le lieu de départ du principal chemin de la partie espagnole.
Au bureau d'accueil des pèlerins, un groupe de marcheurs coréens prend des informations auprès de l'association des Amis du Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle...
... ici deux cyclistes achètent leur crédencial, le "passeport" du pèlerin, qui leur permettra de dormir à tarif préférentiel dans les auberges, et de valider leur voyage une fois arrivés à Santiago. Au dessus d'eux, la partie espagnole et les deux circuits pour rejoindre Santiago (en vert le chemin du nord et en bleu le chemin le plus emprunté)
Auberge de Beilari. Présentation du groupe par le gérant Joxelu Berasategi qui a recu un appel intérieur, une vision en 2014 pour venir accueillir des pèlerins. Afin que les pèlerins fassent plus facilement connaissance, il a instauré un rituel pour que chacun se présente et pour détendre ainsi l'atmosphère.
Une française s'installe dans l'auberge municipale de Saint Jean-Pied-de-Port
Lee Jong Chun, 31 ans, Coréen, s'engagera dès demain sur le chemin pour la première fois.
Christine et Gabrielle viennent de Malaisie et ont la cinquantaine. Elles sont parmis les dernières à partir de Saint Jean-Pied-de-Port ce jour là. Elles écrivent leur récit sur leur Facebook: Walk with me -my 800km footsteps. A la sortie de la ville, elles se prennent une dernière fois en photo avant la rude montée pour traverser les Pyrénées.
Bill de l'Oregon, USA est venu avec son frère Dave. Dès le premier jour il peine. Son frère lui est en tête et fait des pauses pour l'attendre.
Sur la routes dans les Pyrénées vers Roncesvalles (Roncevaux) situé en Espagne. Ce sera la première étape, après 7 heures de marche. En attendant ce couple de coréens profite du passage de chevaux pour faire une pause et prendre des souvenirs en photo.
La randonnée devient difficile. ici un groupe d'italiens.
Une première pause à la table d'orientation qui fait face à la vallée de Saint-jean-Pied-de-Port.
La pause déjeuner pour grand nombre de pèlerins. La frontière est au sommet
La vierge d'Orisson.
Certains pèlerins sont très mal équipés pour randonner dans les Pyrénées. Chaque années des pèlerins décèdent sur le chemin.
Repos au col d'Ibaneta, avant la redescente vers Roncevaux. Les genoux font déjà souffrir
Un groupe d'autistes coréens compte réaliser tout le chemin en 40 jours. Ils sont parfaitement équipés.
Auberge de Roncevaux. Ce soir là, le wi-fi ne fonctionne pas dans la salle de restauration, qui se retrouve vide...
... des plats à réchauffer sont proposés dans la cuisine mise à disposition des pèlerins...
... les chaussures sont interdites dans l'auberge. Une énorme salle est à disposition pour les entreposer. Durant l'été, en période d'afflux important, l'auberge a la capacité d'accueillir jusqu'à 500 personnes...
... des souvenirs et accessoires de randonnée sont vendus à l'accueil...
... deux messes sont organisées chaque jour pour les pèlerins dans l'église de Roncevaux. La plupart des marcheurs ne comprennent pas l'espagnol, du coup une chorale de religieuses espagnoles vient en renfort pour chanter mettant ainsi l'animation.
Second jour de marche. Un groupe d'italiens s'arrêtent pour des photos souvenirs.
Un pèlerin s'est introduit dans une étable pour photographier un veau.
Pause pour le groupe de coréens et d'autistes dans le village de Akereta qui a hébergé en 2009 l'équipe de tournage du film The Way.
Sasaki est japonais. Il montre sa crédential achetée dans son pays. Un Australien et l'employé de l'auberge dans le village Zubiri le photographient.
Traces d'une pause faite dans l'herbe par des pèlerins
Eglise San Esteban (13e siècle) gardée par des religieuses françaises du Sacré Coeur. Un couple de coréens, Francesco et Clara, prend des photos dans le clocher.
Des "post it" déposés par des pèlerins pour des souhaits et prières adressées au Christ
Eglise de Pampelune. Chaque jour des messes sont proposées dans toutes les églises du parcours.
Miguel le hollandais et Richard de San Francisco partagent leurs souvenirs et conseils sur le reste du parcours, dans une auberge à Pampelune.
Remi vient du Touquet dans le nord de la France. Un soir alors qu'il dinait avec des amis chez lui, ils discutèrent de Compostelle et se sont lancés le défi de le faire. Tout le monde a fini par se désister à l'approche du départ, sauf Rémi qui n'est pourtant pas pratiquant. Sa femme, elle, ne comprend toujours pas pourquoi il est parti.
Sortie de la ville de Burgos. La région s'étant beaucoup développée depuis le moyen-âge, certains tronçons du chemin traversent des rocades, des centres industriels, des zones commerciales ou pavillonnaires. Il est très mal vu de "tricher" en prenant le bus ou le train sur certaines parties pourtant peu glamours. Certains le font durant la traversée du plateau central et désertique après la ville de Leon.
Dernier jour de marche avant d'arriver à Saint-Jacques-de-Compostelle. Pour obtenir la Compostela, le certificat de pèlerinage délivré à Saint Jacques uniquement, il suffit de faire les cent derniers kilomètres. Ce couple espagnol a ainsi parcouru les trois dernières étapes. Ils ont confié leur sac à dos à une société qui transporte les bagages entre chaque étape.
Arrivée à Santiago (Saint-Jacques-de-Compostelle en espagnol)
Le point central de l'arrivée faisant face à la cathédrale. De nombreux marcheurs s'y prennent en photo.
Boutique de souvenirs
Un car de touristes les déposent sur la place même de la cathédrale.
Un groupe de touristes français en voyage organisé